Janvier 2024, après avoir posé Liberdade en sécurité, nous partons découvrir Bali, l'île voisine, mais en "Speedboat local" cette fois ci. Nous arrivons par Padangbai mais ne nous attardons pas. C'est encore un port ! Nous sautons dans un taxi après d'âpres négociations. Nous sommes en zone touristique !
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Ubud
Nous commençons donc notre séjour par ce gros village bien touristique loin de la mer et des plages.
Chaque ruelle commence par une porte impressionnante, puis un petit temple familiale et enfin un cheminement entre les divers habitations de LA famille en question. Vous vivez donc au milieu de votre arbre généalogique. Et si le beau frère tient une pension, vous traversez toute la tribu pour rejoindre votre chambre dans la 8 eme maison à droite! Originellement, les habitations sont organisées en cellules fonctionnelles : case cuisine, case vie, case nuit. Et toute la famille dors ensemble. Cela disparait progressivement dans les grosses agglomérations comme Ubud.
Une vidéo prise dans une des nombreuses petite rue de Ubud, à 20 m de l'artère principale. Pour dire qu'il est aisé de trouver le calme.
Partout le "zen" est présent, au même titre que la religion.
Au bout d'une ruelle, il n'est pas rare de retomber dans la campagne, au milieu des rizières. La végétation tropicale est présente partout.
Ici le bambou est roi et sa maîtrise impressionnante, autant dans l'artisanat que dans le bâtiment. Ci-après un échafaudage de construction d'une dalle de béton de plusieurs dizaines de tonnes ( le plancher d'un étage d'immeuble). Les ouvriers rigolent en me voyant prendre une photo, c'est tellement normal pour eux, mais ils sont fiers !
Et tout est prétexte à offrandes. L'échafaudage bien sûr, mais aussi le trottoir, le scooter à coté... Et l'on trouve partout des petits paniers de bambou avec du riz, des fleurs, des crackers... et surtout de l'encens. Il faut donc slalomer sur les trottoirs, mais c'est plus agréable que les crottes de chiens ! (d'ailleurs pas de chien ici!! faudra vérifier les brochettes ce midi ;-) A notre logement, la grand mère passait 2 ou 3 heures chaque jour a tresser et préparer ces petits paniers pour le lendemain. Car les offrandes sont quotidiennes. Très présent aussi, le tissu motif damier noir/blanc (le Poleng) comme sur cet arbre. Il participe à l'équilibre des énergies positives et négatives pour la bonne croissance de celui-ci par exemple.
Comme Venise, on ne passe pas en Indonésie sans aller au théâtre. Voici quelques photos en diaporama des personnages en costumes juste incroyables. Hélas notre connaissance de l'histoire (et de la langue) est insuffisante pour comprendre ce qui se raconte. Les expressions corporelles sont juste impressionnantes. La dance "Legong" interprétée par 3 jolies balinaises tente de nous raconter les déboires entre "Barong" ,un genre de lion, seigneur de la forêt, chef des forces du bien, et Rangda, je vous le donne en mille, une reine des démons affublée d'une langue gigantesque...Tiens donc ;-) Cette danse entre Randga et Barong symbolise néanmoins la lutte éternelle du bien et du mal.
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On retrouve les personnages en statuts un peu partout dans les rues. (Ici Barong)
A force de passer devant les temples, on finit par rentrer, Sarong autour de la taille !
La finesse des ornements sur bois et la richesse des couleurs sont incroyables. L'état de conservation ne laisse aucun doute sur les soins qu'on y apportent !
La décoration des portes d'une école doit participer à la sérénité de l'éducation à en croire les statuts ci-après. En tout cas c'est une démarche que l'on devrait peut être tester en complément de nos vigiles et lecteurs de badges occidentaux ...
Les animaux ne sont jamais bien loin. La jungle est à proximité. Je ne parle pas des nombreuses cages à oiseaux chanteurs et coqs de combats présentent dans de nombreuses d'habitations.
Si l'artère centrale de Ubud est un peu saturée de scooters et voitures, la tranquillité des rues adjacentes est appréciable et permet un séjour vraiment sympa, sûrement zen.
Poursuivons notre découverte en s'enfonçant encore à l’intérieur de l'île:
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Tampaksiring
Là c'est la vrai campagne avec presque plus de temple que d'habitant. Le Tirta Empul que nous visiterons et trouverons un peu trop bondé. Beaucoup trop de monde a patauger dans le "grand bain". On regagnera nos rizières et cultures en terrasses vite fait.
Véro nous ayant trouvé une chouette case encore, avec un lit en 180 épaisseur 40 ! Un temps d'adaptation sera nécessaire pour oublier notre 120 épaisseur 10 du bateau !
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Kintamani
Cette fois, c'est un hôtel pourri qui nous attend ! Et une météo en rapport. Résultat, on passe notre chemin. Juste le temps de prendre un cliché de la caldera du volcan Gunung Batur, 1700m d'altitude et bien vaillant (dernière éruption 2000). La caldera principale de 13 km de diamètre renferme un immense lac et un petit volcan tout jeune. Ca doit être sympa sous le soleil.
On trouve aussi de petite perle dans les monuments
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