Octobre 2023, nous poursuivons notre incursion en Mélanésie et abordons le Vanuatu. La république du Vanuatu plus exactement, situé à 550 Km au N-NE de la Nouvelle-Calédonie. Vanuatu signifie "Le pays debout" en Bichelamar (langue locale) en référence à sa jeune indépendance (1980). Le territoire s'étire sur 1300 km et bénéficie de tous les risques majeurs du coin : éruptions volcaniques, séismes et Tsunamis ! Allons voir.
C'est par Port Vila au Sud que nous entrons donc sur l'archipel. Un volcan plus au sud encore sur Tanna vaudrait le détour mais il vient de passer en alerte niveau 3 donc plus de visite! Une grande baie avec un mouillage donnant directement sur le centre ville, on aime! Les formalités içi prennent une tournure jamais rencontrée! Elles s'avèrent très simples, une fois le fonctionnaire trouvé ! Les bureaux sont pourtant grand ouverts mais personne... "may be tomorrow..." l'avantage c'est qu'au moment de payer les frais, pas de caissier, pas de paiement ! Faut savoir rester simple. Sinon, le marché est bien sympathique et riche en légumes surtout. Bizarrement les fruits sont rares. L'artisanat est fourni et très diversifié.
Visite de l'île de Efate où nous sommes. Un ciel souvent bien gris nous accompagne. Ce sera l'occasion de rencontrer quelques personnages bien sympathiques comme ce chef qui lutte pour la mémoire de sa culture et raconte ses traditions à qui veut bien prendre le temps de l'écouter.
Un petit tour sur la cote exposée. Y a pas foule mais on découvre quelques jolies cases dans une nature luxuriante où l'on poserait bien son sac.
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On croise, comme en Polynésie, des banians qui doivent en avoir à raconter.
Voici quelques photos en diaporama de nos explorations. Les superbes pirogues à balancier de l'archipel, les cases magnifiquement décorées autant à l'intérieur que dans le jardin, et la tribu des Nambas qui nous accueillera, désireuse de partager ses traditions sous l'impulsion du chef Nemi Gortien Ser et de son épouse, comme de la nouvelle génération.
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Sur certaines îles comme Epi, Malakula ou Rano, la rencontre avec les tribus locales nous fait faire un bon dans le passé et sûrement un peu aussi dans l'espace. On croise même des francophones, directement sortis du dispensaire de l'ile voisine qui s'est transformé en "lycée français" par on ne sait quel miracle financier/colonial/...historique quoi.
Cela nous donnera l'occasion de gouter la spécialité locale, le "laplap". Une purée de manioc cuite dans des tiges de bambou vert et arrosé de lait de coco frais...
Notre navigation sur l'archipel ne nous permettra pas de visiter les 83 îles d'autant que nous sommes un peu tard dans la saison, et qu'un cyclone, en cette année "Niño", pourrait nous surprendre. Et comme souvent, nous pourrions y passer 6 mois. On trouve içi et là la trace de nos grands découvreurs sur les cartes marines, à l'image du "Bougainville strait".
A propos de 83, nous ne manquons pas de visiter et déguster la seule distillerie/rhumerie 100% locale : "Rhum 83". Introuvable à l'export hélas mais c'est plaisant de voir ces jeunes produire de la canne locale et travailler leurs produits avec ferveur.En plus il est carrément bon le bougre !
Nous trouverons quelques coins bien sympa pour notre Liberdade, qui n'aura pas vu beaucoup de confrères durant ce séjour.
Un peu rapide certes mais cela restera un beau souvenir sur notre périple, avec de belles rencontres.
