Durant nos quelques mois de navigation dans les mers indonésiennes (Mer de Timor, mer de Java), nous avons croisé multitude de bateaux traditionnels bien différents les uns des autres.
Au Timor, voici enfin ceux qui hantent nos navigations nocturnes. Bien plus joli en plein jour !
Sur Flores ensuite, on croise les superbes "Phinisi" qui assurent la pêche, le transport de marchandises et les B&B de tourismes.(construction sans aucune pièce de métal). Il y a aussi des engins individuels à simple balancier et moteur de tondeuse, échappement libre suspendu sur un axe, parfois posé sur des plages douteuses. Bon nombre de familles dépendent de cette petite pêche.
Plus loin vers Sumatra, Java et Bornéo, des flottilles de bateaux à double balancier traquent le céphalopode à la lueur des spots LED ou lamparo moderne. Il nous arrivera de changer de cap sur plusieurs milles pour éviter de traverser ce maillage de la mort.
Parfois sur un simple tronc taillé avec soins, une rame à pied et les deux mains sur des traines, des pêchou sillonnent les côtes du levé au couché du soleil pour quelques fritures de subsistance.
Dans les coins touristiques, plus de pêcheurs mais des bateaux reconverties en "taxi boat", certainement plus lucratif.
Bon nombre on la particularité de ne pas avoir d'inverseur, donc je démarre, j'avance, et pas de marche arrière ! Mais ils rivalisent tous de couleurs
Notre rencontre avec le dernier type d'outil de pêche s'est apparentée à celle du troisième type ! Crépuscule, un peu en retard sur la marée pour aborder une grande baie laissant entrevoir un mouillage paisible pour la nuit, soudain une armada se dessine à l'horizon. Des centaines de constructions flottantes ou sur pilotis, en bambou exclusivement! Et une armée de petites mains qui s'active dés le soleil couché pour actionner toute la nuit des filets suspendu sous les structures. Nous slalomons pour rejoindre un coin tranquille, puis le ciel s'embrase de lamparo.
Beau souvenir que l'Indonésie.